[Photo appartenant au meme article - copyright lapresse.tn, 7/11/2012]
Point de presse sur l’éventuelle fermeture du camp de réfugiés de
Choucha.
07.11.2012. Voilà près d’une année que des milliers de réfugiés africains se sont retrouvés, par pure contrainte sécuritaire, logés dans des camps sur les territoires tunisien et libyen; une année écoulée dans des conditions relativement catastrophiques, dépourvus du strict minimum. Dans le territoire libyen, la situation s’avère plus alarmante: les réfugiés sont atteints dans leur dignité via une maltraitance à la fois physique, économique et morale. En Tunisie, l’éventuelle fermeture du camp de Choucha qui héberge encore quelque 2.000 personnes dont le sort est incertain, est reçue tant par les défenseurs des droits de l’Homme comme par les réfugiés comme une menace imminente.
07.11.2012. Voilà près d’une année que des milliers de réfugiés africains se sont retrouvés, par pure contrainte sécuritaire, logés dans des camps sur les territoires tunisien et libyen; une année écoulée dans des conditions relativement catastrophiques, dépourvus du strict minimum. Dans le territoire libyen, la situation s’avère plus alarmante: les réfugiés sont atteints dans leur dignité via une maltraitance à la fois physique, économique et morale. En Tunisie, l’éventuelle fermeture du camp de Choucha qui héberge encore quelque 2.000 personnes dont le sort est incertain, est reçue tant par les défenseurs des droits de l’Homme comme par les réfugiés comme une menace imminente.
Pour dénoncer les abus exercés par des miliciens libyens sur les réfugiés,
réfuter l’éventuelle fermeture du camp de Choucha et appeler les autorités
nationales ainsi que les organisations internationales à trouver des solutions
radicales et sécurisantes pour ces personnes en détresse, la Fédération
internationale des ligues des droits de l’Homme (Fidh), le Forum tunisien pour
les droits économiques et sociaux (Ftdes), Migreurop ainsi que le Réseau
euro-méditerranéen des droits de l’Homme ont tenu hier à Tunis une conférence
de presse au cours de laquelle il a été procédé à la projection d’un
documentaire récent sur le camp de Choucha. Des réfugiés ont également pris la
parole pour faire part de leur détresse et appeler les autorités à intervenir.