A la
frontière gréco-turque, l’agence européenne de surveillance des frontières
extérieures, Frontex, participe à un dispositif qui empêche les réfugiés de
bénéficier de la protection internationale. Le dernier rapport de la campagne
FRONTEXIT, « Frontex entre Grèce et Turquie : la frontière du déni » souligne
les conséquences dramatiques de l’intensification de la surveillance à cette
frontière (« push back », non accès à la demande d’asile, violences physiques
et verbales, etc.) ainsi que le défaut de responsabilité de l’agence.
S’appuyant sur des dizaines de témoignages, ainsi que de nombreux échanges avec Frontex, le rapport documente des violations graves des droits humains commises dans ce centre de gravité des opérations de l’agence. Le Conseil de l’Europe, l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne et le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits humains des migrants ainsi que de nombreuses organisations de la société civile ont récemment exprimé leurs vives préoccupations vis-à-vis des violations commises à cette frontière.
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