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Au moins neuf
personnes d'origine subsaharienne ont perdu la vie, jeudi 6 février, en
essayant de traverser à la nage la frontière qui sépare le Maroc de l'enclave
espagnole de Ceuta, selon le dernier bilan des autorités espagnoles. Cette
nouvelle tragédie témoigne d'une pression migratoire accrue sur les enclaves de
Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres entre le Maroc et l'Espagne,
l'Afrique et l'Europe.
A partir de ce moment, les versions diffèrent. Selon plusieurs ONG locales, dont Caminando Fronteras, la garde civile espagnole aurait utilisé des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes contre les migrants. Les autorités espagnoles ont seulement reconnu l'usage de « moyens de dissuasion » contre « l'agressivité » des migrants qui auraient « lancé des pierres contre les agents » et « adopté une attitude très violente ». Huit hommes et une femme sont morts, noyés ou piétinés par la foule.
A partir de ce moment, les versions diffèrent. Selon plusieurs ONG locales, dont Caminando Fronteras, la garde civile espagnole aurait utilisé des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes contre les migrants. Les autorités espagnoles ont seulement reconnu l'usage de « moyens de dissuasion » contre « l'agressivité » des migrants qui auraient « lancé des pierres contre les agents » et « adopté une attitude très violente ». Huit hommes et une femme sont morts, noyés ou piétinés par la foule.