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Après le
naufrage du 3 octobre 2013 qui a vu 366 migrants mourir au large de Lampedusa,
l’une des principales portes d’entrée vers l’Europe, le gouvernement italien a
lancé une opération militaire et humanitaire avec l’appui de l’Union
européenne. Mais, derrière cet objectif «humanitaire», se cache un intérêt
lucratif non négligeable.
[...]Frontex et Eurosur, facteurs de développement du marché de l’armement et de la technologie de pointe.
Mais au
final, le but ne serait-il pas de maintenir en permanence une «pression sur les
frontières» de l’UE afin de justifier le développement toujours plus importants
des dispositifs de sécurité? C’est la thèse de Claire Rodier développée dans Xénophobie
business. Pour l’auteure, un autre volet de Frontex n’a pas suffisamment été
étudié: celui d’«interface» entre décideurs politiques et industriels de
l’armement, pour qui la surveillance des frontières est devenu un marché
fructueux.