Dans un camp de réfugiés syriens en Bulgarie, le 22 novembre 2013.
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« On ne ressent plus cet afflux, puisque les militaires gardent la frontière», affirme Vesselina Koléva, la maire du village. « À ce que je sais, ils repoussent les immigrants. Il n’y a donc plus de vague d’immigration. Avant, il y en avait beaucoup. Il y avait des familles, des mères avec leurs enfants, des personnes âgées », rapporte-telle.
La Bulgarie, pays le plus pauvre de l’Union européenne, peine à faire face à la prise en charge des 10 000 réfugiés qu’elle a déjà accueillis depuis juin. La commune d’Elhovo est l’une des plus concernées.
La Commission européenne a récemment octroyé plus de 5,5 millions d’euros au gouvernement bulgare. Ces fonds sont destinés à l’amélioration des conditions de vie dans les centres d’hébergement.