La plainte allègue qu’en avril 2011, au plus fort du conflit libyen, les forces militaires belges ont reçu des signaux de détresse provenant du bateau des migrants. Elles n’ont pas répondu et donc violé l’obligation de porter assistance aux personnes en danger.
En conséquence, 72 personnes ont été laissées à la dérive 15 jours durant, malgré leurs appels à l’aide répétés et des contacts directs avec un avion, des hélicoptères et des navires militaires.
"Nous avons été survolé par le même hélicoptère quatre ou cinq fois. Il s’est approché très près de nous. Nous pouvions voir les personnes à l’intérieur. Quand il est parti nous avons attendu qu’ils reviennent nous secourir mais personne n’est venu." a déclaré l’un des survivants de cette tragédie.