Les tentatives de voyages clandestins d'Haïtiens sur des embarcations de fortune en direction des Bahamas ou des Etats-Unis sont fréquentes. Elle partent la plupart du temps du nord-ouest du pays, l'une des régions les plus pauvres d'Haïti, a relevé Stern Lolo, directeur de l'Office national de la migration (ONM). «Nous accueillons régulièrement des réfugiés secourus en mer et qui sont rapatriés par les gardes-côtes américains», a-t-il confié.
«Entre 100 à 150 personnes sont recueillies en mer chaque mois tandis que des centaines sont parfois expulsées par la République dominicaine» avec laquelle Haïti partage l'île d'Hispaniola, a-t-il souligné.