Hier, le quotidien espagnol El Pais révélait des expulsions illégales de subsahariens à Melilla en se basant sur des enregistrements audio de la Guardia civil datant d’avril dernier. Ce mardi, des ONG contre le racisme et qui militent pour les droits de l’homme se sont levées pour exprimer leur désaccord suite aux expulsions d’immigrants clandestins qui entrent dans l’enclave espagnole.
Selon cette source, les clandestins sont exclus via une porte située aux frontières de Melilla et cette pratique existe depuis de nombreuses années. « Nous sommes conscients de cela depuis une dizaine d'années. La garde civile, au lieu de conduire les immigrants dans un poste de police ou au Centre d'accueil temporaire pour les immigrants (CETI), les expulse illégalement à travers la frontière », fustige de son côté le président de la fondation PRODEIN, José Palazón.
Mais par-dessus tout, ce qui agace ces ONG, c’est l’attitude de l’Espagne et de l’Union Européenne. Selon elles, l’Etat ibère et l’UE sont complices de ces actes et veulent que les forces de l’ordre fassent leur travail à leur place.