Photo appartenant au même article
Avec cette politique de régularisation, le Maroc sort ainsi par le haut de cette terrible impasse.
Et maintenant, il possède deux solides arguments face aux partenaires européens et à Bruxelles dont l’obsession en matière de politique migratoire est d’imposer à ce pays un accord de réadmission dans lequel il s’engagerait à recevoir sur son sol tous les migrants expulsés d’Europe dont il serait avéré qu’ils soient « passés » par le Maroc, comme dernier pays de résidence non membre de l’UE.
Face à ce délire sécuritaire totalement attentatoire aux droits fondamentaux des personnes, le Maroc, qui a toujours résisté, pourra arguer que non seulement il poursuit une politique plus humaine qui va dans le sens de la consolidation de son Etat de droit, mais qu’il prend sa part de responsabilité en accueillant chez lui des migrants qui pourtant espéraient se rendre en Europe.