«La première fois, on vous pardonne en vous tapant un peu dessus. La deuxième fois que vous réclamez vos droits, on vous passe les menottes et on vous transfère dans une pièce d’isolement. Ils passent des gants en caoutchouc, pour ne pas laisser d’empreintes, on vous jette par terre et on vous emballe tout le corps dans un sac en plastique noir. C’est alors que commence le passage à tabac. Les bleus partiront dans 1,5 à 2 mois.»
Il s’appelle Mohammed Azim Azam et il est Pakistanais. Il y a trois semaines il a quitté le camp de rétention(*) d’Amygdaleza, où il est resté durant quatre mois. Il connaît au moins 6 de ses compatriotes ayant subi de graves tortures.