
Un réfugié dans le de Choucha, à la frontière entre la Tunisie et la Libye, en 2011.
AFP/Hichem Borni
La réinstallation des réfugiés dans un pays tiers est en effet un phénomène marginal, qui ne concerne que 1% des 10,5 millions de réfugiés dans le monde. Pas suffisamment, selon le HCR, qui estime qu’en 2014, 691 000 personnes devraient pouvoir intégrer ce dispositif, alors que les 27 pays d’accueil ne proposent que 80 000 places.
Et parmi les pays d'accueil, la France, l’un des sept pays européens à accepter des réinstallations, fait figure de mauvais élève. Elle n’accepte d’étudier que 100 dossiers de réinstallations chaque année. Et sur ces 100 dossiers, elle ne donne un accord final qu’à la moitié.
Fin 2011, France Terre d’Asile pointait le fait que les pays membres de l'Union européenne n’avaient proposé que 1 000 places, et que, « si des pays comme la Belgique ont accepté d’accueillir de manière exceptionnelle des réfugiés du camp de Choucha, d’autres, en particulier la France et le Royaume-Uni, pourtant très impliqués dans le conflit libyen, n’ont pas répondu à l’appel du HCR ».