05.11.2012. D’après le bureau de Tunis du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le camp de réfugiés de Choucha, ouvert à la frontière libyenne au début de l’année 2011, serait en cours de fermeture.
Cela alors même que plus de 2000 personnes vivent encore dans le camp, avec ou sans statut de réfugié. Les réfugiés statutaires attendent pour certains la réinstallation. D'autres, malgré leur reconnaissance, ne seront pas réinstallés car enregistrés après la fin du programme. Sur leur sort après la fermeture, rien de précis n'a été annoncé par le HCR. D'après les réfugiés non-statutaires, ils se sont vus annoncer qu'ils ne pourraient bientôt plus bénéficier des services du camp (nourriture, électricité etc.).
Pour l'ensemble de ces personnes, l'avenir est incertain après la fermeture du camp car ils se retrouveront livrés à eux mêmes et sans statut juridique en Tunisie. Cette situation a déjà valu àcertains d'entre eux de subir des abus (salaires non versés, plaintes non reçues au poste de police, agressions racistes...).
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