13.10.2012. Les travailleurs sans papiers algériens ne peuvent pas être régularisés au regard du droit commun français. Ils sont renvoyés à l’accord bilatéral de 1968 sur la circulation et le séjour des Algériens en France. Lequel accord ne dispose pas de ce cas de figure. D’où une situation inextricable.
La CGT a obtenu que la moitié des 200 travailleurs sans papiers algériens, qui ont intégré le mouvement des sans-papiers organisé en 2009, soient régularisés au même titre que les autres, sans condition de nationalité. Les autres, la grande majorité, sont dispersés sans appui ni soutien, acceptant le travail au noir et ses aléas, sans perspective de régularisation à court ou moyen termes.