8.11.2012. Au petit matin, le 30 octobre, un groupe déterminé fait irruption dans une supérette du nord-est de Moscou pour évacuer de force les employés, malgré les cris et les protestations des propriétaires.
Le commando, composé de bénévoles, de journalistes et mené par Oleg Melnikov, défenseur des droits de l’homme indépendant, est venu libérer une dizaine de travailleurs migrants d’Asie centrale qui auraient vécu pendant des années séquestrés et réduits en esclavage par le couple d’origine kazakhe Djamslou Islambekova et Saken Mouzdoubaev. La police n’est arrivée sur les lieux qu’après les faits.
Le commando, composé de bénévoles, de journalistes et mené par Oleg Melnikov, défenseur des droits de l’homme indépendant, est venu libérer une dizaine de travailleurs migrants d’Asie centrale qui auraient vécu pendant des années séquestrés et réduits en esclavage par le couple d’origine kazakhe Djamslou Islambekova et Saken Mouzdoubaev. La police n’est arrivée sur les lieux qu’après les faits.
C’est une histoire d’esclavage ordinaire. «Je suis venue de Tachkent [en Ouzbékistan, ndlr] en 2002 pour travailler dans le magasin. On m’avait promis un bon salaire, 800 dollars par mois [environ 630 euros]», raconte Bakya, âgée de 34 ans.
Mais à son arrivée, ses employeurs lui confisquent son passeport et se mettent à l’exploiter. «Nous travaillions de 6 heures du matin jusqu’à 2-3 heures du matin [le lendemain], à la caisse, à décharger les marchandises, à faire le ménage, sans pause, et je n’ai jamais reçu un rouble. On me promettait de me payer le jour de mon départ, mais on ne me laissait pas partir», explique-t-elle précipitamment, dans un mauvais russe. Ses mains sont torturées, visiblement brisées.
C’est une histoire d’esclavage ordinaire. «Je suis venue de Tachkent [en Ouzbékistan, ndlr] en 2002 pour travailler dans le magasin. On m’avait promis un bon salaire, 800 dollars par mois [environ 630 euros]», raconte Bakya, âgée de 34 ans. Mais à son arrivée, ses employeurs lui confisquent son passeport et se mettent à l’exploiter.«Nous travaillions de 6 heures du matin jusqu’à 2-3 heures du matin [le lendemain], à la caisse, à décharger les marchandises, à faire le ménage, sans pause, et je n’ai jamais reçu un rouble. On me promettait de me payer le jour de mon départ, mais on ne me laissait pas partir»,explique-t-elle précipitamment, dans un mauvais russe. Ses mains sont torturées, visiblement brisées. Il lui manque une rangée de dents. «La patronne nous battait. Tous les jours. Pour un rie
C’est une histoire d’esclavage ordinaire. «Je suis venue de Tachkent [en Ouzbékistan, ndlr] en 2002 pour travailler dans le magasin. On m’avait promis un bon salaire, 800 dollars par mois [environ 630 euros]», raconte Bakya, âgée de 34 ans. Mais à son arrivée, ses employeurs lui confisquent son passeport et se mettent à l’exploiter.«Nous travaillions de 6 heures du matin jusqu’à 2-3 heures du matin [le lendemain], à la caisse, à décharger les marchandises, à faire le ménage, sans pause, et je n’ai jamais reçu un rouble. On me promettait de me payer le jour de mon départ, mais on ne me laissait pas partir»,explique-t-elle précipitamment, dans un mauvais russe. Ses mains sont torturées, visiblement brisées. Il lui manque une rangée de dents. «La patronne nous battait. Tous les jours. Pour un rien.»
C’est une histoire d’esclavage ordinaire. «Je suis venue de Tachkent [en Ouzbékistan, ndlr] en 2002 pour travailler dans le magasin. On m’avait promis un bon salaire, 800 dollars par mois [environ 630 euros]», raconte Bakya, âgée de 34 ans. Mais à son arrivée, ses employeurs lui confisquent son passeport et se mettent à l’exploiter.«Nous travaillions de 6 heures du matin jusqu’à 2-3 heures du matin [le lendemain], à la caisse, à décharger les marchandises, à faire le ménage, sans pause, et je n’ai jamais reçu un rouble. On me promettait de me payer le jour de mon départ, mais on ne me laissait pas partir»,explique-t-elle précipitamment, dans un mauvais russe. Ses mains sont torturées, visiblement brisées. Il lui manque une rangée de dents. «La patronne nous battait. Tous les jours. Pour un rien.»