[Photo appartenant au même article - copyright irinnews.org, 26/11/2012 –
Image Kate Thomas/IRIN]
26.11.2012. Emmad Saeed* et sa famille voulaient à tout prix échapper au
conflit en Syrie, mais ils étaient peu enthousiastes à l'idée d'y assister
depuis un camp de réfugiés poussiéreux en Jordanie. Ils ont donc payé des
passeurs pour les amener en Europe. Ils espéraient rejoindre des parents en
Allemagne ou en Suède, mais leurs passeurs leur garantissaient seulement qu'ils
atteindraient le continent européen. C'est en Grèce que leur petit bateau a
accosté.
Malheureusement
pour M. Saeed, la Grèce a l'un des plus faibles taux de reconnaissance du
statut de réfugié en Europe et les demandeurs d'asile sont souvent placés en
détention jusqu'à ce que leur demande soit examinée, ce qui peut prendre
jusqu'à six mois.
L'Allemagne
et la Suède affichent des taux de reconnaissance plus élevés, mais, jusqu'à
récemment, les demandeurs d'asile qui avaient déjà déposé une demande en Grèce
couraient le risque de s'y voir transférés s'ils tentaient de faire une seconde
demande d'asile dans un autre pays membre de l'Union européenne (UE).
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