
Le
rapport de 62 pages, intitulé « “La loiétait contre moi”: L’accès des
femmes migrantes à la protection contre laviolence intrafamiliale en Belgique », a décelé trois grandes lacunes dans la protection des femmes migrantes
victimes de violence intrafamiliale dans ce pays. Les femmes qui migrent vers
la Belgique pour rejoindre un mari ou un partenaire peuvent être menacées
d'expulsion si elles dénoncent la violence pendant la période où leur statut
est en cours de validation. Les femmes migrantes sans-papiers font face à la
même menace. Enfin, les victimes de violence intrafamiliale, en particulier les
femmes sans-papiers, n'ont pas suffisamment accès à des refuges.