En juin, le Comité contre la torture s’est déclaré préoccupé par le fait que la rétention des demandeurs d’asile aux fins d’expulsion était courante et a déploré qu’il n’y ait pas, dans la législation suédoise, de « limite absolue à la durée pendant laquelle un demandeur d’asile peut rester en rétention ».
L’Office national des migrations et la cour d’appel chargée des migrations ayant conclu à l’absence de conflit armé interne en Irak, la plupart des demandes déposées par des Irakiens ont été rejetées. Auparavant, la majorité des demandeurs d’asile irakiens bénéficiaient d’une forme de protection.
En février, les autorités suédoises et irakiennes ont signé un accord en vue du retour forcé en Irak des demandeurs d’asile déboutés. Avant cette signature, les autorités de ce pays n’accueillaient que les Irakiens qui avaient accepté de rentrer.
En février, les autorités suédoises et irakiennes ont signé un accord en vue du retour forcé en Irak des demandeurs d’asile déboutés. Avant cette signature, les autorités de ce pays n’accueillaient que les Irakiens qui avaient accepté de rentrer.
Les autorités suédoises ont continué de rejeter les demandes d’asile déposées par des Érythréens. Ces personnes couraient par conséquent le risque d’être renvoyées en Érythrée, bien que le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ait recommandé à tous les États de cesser les renvois forcés vers ce pays. En avril, au moins un ressortissant érythréen a été contraint au retour par les autorités suédoises.
En octobre, le Comité contre la torture a exigé que l’expulsion programmée d’une Érythréenne soit suspendue, le temps de déterminer si elle risquait la torture en rentrant dans son pays.