En qualifiant de "tournant historique" le refoulement en Libye de 227 migrants interceptés par la Marine italienne dans le détroit de Sicile le 6 mai, et de 240 le 10 mai, le ministre italien de l’Intérieur, Roberto Maroni, ne se trompe pas. Mais, loin de marquer une avancée dans la lutte contre l’immigration clandestine comme il le prétend, ce rapatriement signifie que l’Italie a décidé de tourner le dos aux principes démocratiques et aux engagements qui la lient dans le domaine des droits fondamentaux.
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