Alors que des centaines de migrants ont débarqué ces derniers jours sur l’île italienne de Lampedusa, les autorités maltaises ont, elles aussi, toutes les peines du monde à accueillir des immigrants en détresse toujours plus nombreux. Depuis 2002, le gouvernement maltais a traité 11 500 cas de réfugiés politiques ou économiques, ce qui équivaudrait à 1,7 million en France, en Italie ou au Royaume-Uni. Aujourd’hui, la tension est palpable. Les inscriptions hostiles aux immigrés ont recouvert les murs de grès de la capitale, La Valette, ancienne ville fortifiée du XVIe siècle.