Le procureur de la Cour militaire de Justice a annoncé le 31 juillet dernier sa décision de classer le dossier de « l’affaire Farmakonisi », et de mettre fin aux poursuites judiciaires. Cette décision du procureur a été par la suite approuvée par le procureur en chef de la Cour d’Appel.
Quatre organisations de défense des droits des réfugiés ont dénoncé la clôture du dossier par la justice grecque. Le procureur aurait tranché sur la base des seules déclarations des garde-côtes, sans tenir compte de l’illégalité des interrogatoires menés auprès des migrants survivants, qui n’ont pas eu droit au service d’interprètes maîtrisant leur langue.