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Photo appartenant au même article: © Dalibor Danilović
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Contrainte d’adopter dans l’urgence une
nouvelle loi sur l’asile il y a cinq ans, la Serbie est toujours à la traîne.
En cause : le manque de moyens, mais aussi une certaine mauvaise volonté.
Plutôt que d’améliorer les infrastructures, quoi de plus simple en effet que de
renvoyer les demandeurs d’asile dans les pays jugés « sûrs » qu’ils ont
traversés, parfois au prix de nombreux dangers ?
En hiver 2013, des voix se sont élevées
pour dénoncer les conditions de vie des demandeurs d’asile en Serbie, qui,
faute de place dans les centres d’accueil, étaient contraints de dormir dehors,
en rue ou dans la forêt. Plusieurs mois plus tard, le Centre de Belgrade pour
les Droits humains publiait un rapport d’analyse sur le système d’asile serbe,
permettant de donner de la profondeur à cette indignation.
