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Fuyant les conflits qui minent leur pays,
des milliers de migrants subsahariens et, à un degré moindre, syriens,
arpentent les rues des grandes villes algériennes à la recherche pour certains
d’un travail, d’autres d’une aumône.Accompagnés souvent de leurs enfants, ils
refusent d’être «parqués» dans des centres de prise en charge mis à leur
disposition et gérés par l’Etat. Durant ce Ramadhan, leur présence dans les
marchés et sur les places publiques est plus visible, notamment en ce qui
concerne les Subsahariens, souvent accompagnés d’enfants en bas âge.
Au cœur même de la capitale, de nombreuses
femmes voilées, entourées de deux, trois voire quatre mômes à moitié habillés
passent des heures sous un soleil de plomb en attendant que des mains
charitables leur glissent quelques pièces ou des victuailles. Plus nombreuses
il y a quelques années, les Syriennes ne sont plus aussi visibles qu’avant. En
cette période de Ramadhan, nombre d’entre elles ont rejoint le centre mis à
leur disposition par l’Etat à Sidi Fredj.