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Israël a révélé le pays de destination des migrants "volontaires" pour être envoyé en Afrique: le Rwanda |
Le
Premier ministre israélien a réagi au rapport du quotidien Haaretz sur
l'expulsion de migrants africains vers le Rwanda, assurant que "tout ce
qui avait été décidé, était légal d'un point de vue du Droit
international", sans pour autant confirmer ni infirmer les faits, a
rapporté samedi le Jerusalem Post.
Il a ajouté que le gouvernement faisait son possible afin d'endiguer "le phénomène des infiltrés illégaux en Israël" et qu'il était "déterminé à renvoyer ces demandeurs d'emploi vers leur pays d'origine en Afrique", a rapporté le Jpost.
Il a ajouté que le gouvernement faisait son possible afin d'endiguer "le phénomène des infiltrés illégaux en Israël" et qu'il était "déterminé à renvoyer ces demandeurs d'emploi vers leur pays d'origine en Afrique", a rapporté le Jpost.
Israël a expatrié au Rwanda les migrants africains temporairement dans le pays qui avaient accepté d'être envoyé en Afrique, ont rapporté les médias locaux vendredi. Le Rwanda aurait signé un accord avec le gouvernement israélien, en acceptant d'accueillir sur son sol certains des migrants et de servir de point de transit pour d'autres.
L'ampleur précise du déplacement n'est pas révélée. Selon le Bureau israélien des Statistiques, Israël est le foyer de quelques 55.000 migrants africains, 90 pour cent d'entre eux venant de l'Érythrée et du Soudan. Le gouvernement israélien aurait accepté de compenser les migrants à hauteur de 2.500 euros par personne s'ils acceptent de partir pour le pays d'Afrique orientale.
En septembre 2013, le ministère de l'Intérieur avait annoncé qu'il allait expulser des milliers de demandeurs d'asile africains en Ouganda et un autre Etat africain, affirmant que la décision avait déjà passé "tous les filtres juridiques requis" et que les migrants "seront en sécurité dans les pays d'accueil".
Cependant, selon les témoignages des demandeurs d'asile recueillis par le quotidien Haaretz, ils n'ont pas de statut préétabli au Rwanda, on ne leur accorde pas les droits fondamentaux et la majorité d'entre eux ne porte pas de document officiel ni de permis.
Les
groupes de défense des droits de l'homme ont critiqué le transfert des migrants
vers les pays africains, accusant Israël en septembre de parcage d'un accord
destiné à "vendre les demandeurs d'asile contre de l'argent et des
armes".