Photo appartenant
au même article: ©Adam Ramsey/IRIN. Des réfugiés syriens,
soudanais et somaliens suivent un cours d’art dans une école dirigée par l’ONG
Tadamon
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LE CAIRE, 9 avril 2014 (IRIN) - Alors que le nombre de Syriens arrivant en
Égypte augmente, les réfugiés disent qu’ils ont de plus en plus de difficultés
à inscrire leurs enfants dans des écoles publiques déjà surchargées.
Les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants installés en Égypte se
plaignent également des frais de scolarité élevés dans les écoles privées et
publiques, des procédures d’inscription bureaucratiques et du climat croissant
de méfiance, de xénophobie et de discrimination dans les salles de classe.
À la fin de l’année 2013, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (HCR) recensait 179 762 réfugiés et demandeurs d’asile enregistrés,
dont une majorité de Syriens et de Soudanais.
Mais selon un rapport basé sur des estimations réalisées par des
organisations non gouvernementales (ONG) locales et rendu public par Tadamon -
principale ONG d’aide aux réfugiés en Égypte – le pays pourrait compter entre
1,5 million et 3 millions de réfugiés. D’après Tadamon, la confusion des
chiffres résulte de « définitions juridiques divergentes » et « de l’incapacité
ou du refus de bon nombre de réfugiés à se faire enregistrer ».