Copenhague, 11 février
2014 – Le Réseau
euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) publie aujourd’hui un Document d’analyse du Partenariat de Mobilité entrel’Union européenne (UE) et le Maroc.
Si ce
Partenariat est présenté par l’UE comme un outil pour promouvoir la mobilité,
l’analyse du REMDH souligne les risques sérieux qu’il pose quant au respect des
droits des migrants et des réfugiés.
La
mort insupportable de 9 migrants qui ont tenté d’entrer à Ceuta par voie de mer
le 6 février dernier ne constitue qu’un exemple de plus de la priorité donnée
au contrôle des frontières aux dépens des vies humaines. Le REMDH s’inquiète
que le Partenariat représente, à nouveau, un nivellement vers le bas des
droits des étrangers, au Maroc comme au sein de l’Union européenne.
Signé
le 7 juin 2013, le Partenariat comprend quatre axes principaux : une
meilleure organisation des migrations légales; une lutte efficace contre les
migrations illégales; une maximisation de l’incidence positive des migrations
sur le développement; la promotion et le respect des droits des réfugiés.