La Turquie va en particulier devoir revoir sa politique de visas avec les pays tiers non-européens, qui, avec l'ouverture de liaisons aériennes à bas prix, fait affluer sur Istanbul les candidats au passage à l'Ouest.
Frontalier avec la Syrie et l'Irak, le pays est également un des principaux couloirs pour les candidats à l'asile.
Le rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'Homme des migrants avait d'ailleurs mis en garde en juin contre le risque que les renvois possibles en Turquie ne se fassent au détriment du respect des droits de l'homme.
La Grèce par ailleurs dénonce régulièrement la mauvaise volonté des autorités du pays voisin à reprendre les migrants entrés sur son sol, en dépit d'un accord de réadmission bilatéral conclu au début des années 2000.