Photo: Prodein
La plupart d’entre eux se sont enfuis des centres d’accueil pour mineurs où ils étaient placés, ne concevant pas pourquoi ceux-ci tardaient autant à leur livrer des papiers de résidence. D’autres sont plutôt sortis à cause des mauvais traitements qu’ils subissaient des fois de la part du personnel chargé des les surveiller, rapporte la même source.
« Ici, on passe notre journée à planifier dans quel camion on va se cacher. Parfois, on fait des tests dans les camions de ferraille, on cherche des trous au milieu de la benne du camion et on essaie de ne pas se faire repérer par la Guardia civil.
Moi, je me fais toujours coincer et expulsé, des fois avec des chiens qui font très peur et d’autres, avec une baffe et un coup de bâton pour nous faire sortir du port », confie Salem*, 16 ans, qui vit à Melilla également depuis l’âgé de 12 ans, dans l’espoir de parvenir un jour à atteindre la péninsule ibérique et « améliorer la vie de sa famille ».