Magharebia : Travaillez-vous avec les autres pays pour rapatrier chez eux leurs ressortissants ?
Al-Ghrabli : Nous avons passé un accord avec les ambassades de Somalie et d'Erythrée pour trouver des solutions pour leurs migrants, qui sont relâchés par le biais des organisations humanitaires internationales qui leur préparent des documents officiels.
Pour leur part, leurs ambassades leur préparent des documents de transport, et nous émettons des arrêtés d'expulsion. Certaines des ambassades peuvent leur acheter des billets d'avion et leur en demander le remboursement à leur retour chez eux. Parfois, c'est l'Organisation Internationale des Migrations (OIM) qui leur paie leur billet ou prend des mesures pour qu'un avion les ramène dans leur pays.