Le reportage commence en mer, la nuit, lors de l’opération de sauvetage d’un bateau. On y voit les migrants dans un état second, après dix jours de voyage – des enfants même pas en âge de parler serrés contre leurs mères. La voix-off explique que ce groupe là va s’en sortir, il a eu la chance de croiser les gardes-côtes (l’équipe du sympathique commandant Indelicato).
Selon les journalistes, les maires des village italiens d’à côté viennent « en apprentissage » à Acquaformosa, afin de s’inspirer de l’initiative de Giovanni. La formule pourrait se répandre dans la vallée.
Cette solution d’intégration coûte beaucoup moins cher à l’Europe que les camps de rétention, nous explique la voix-off :
« Et pourtant, neuf fois sur dix, ce sont les barbelés plutôt que l’humanité qui sont choisis. »