A un rythme devenu presque quotidien, la presse se fait écho de la tragédie en cours en mer Méditerranée.
En ce moment même, des centaines de cadavres de jeunes femmes, de jeunes hommes et d’enfants, sont repêchés après qu’un incendie a embrasé leur embarcation à destination de l’Europe.
Il s’agissait de demandeurs d’asile, de femmes et d’hommes qui ont fui la guerre et les persécutions, tout comme avant eux, plus de 20 000 personnes ont tenté ce voyage et ont disparu en mer ces trois dernières décennies.
Le spectacle qui se joue à nos frontières méridionales nous a habitués à assister, impuissants, à d’incessants drames, et à espérer chaque fois, qu’il s’agisse du dernier. Les seules réponses apportées à celles et ceux qui fuient leurs pays se résument à une assistance et un sauvetage en mer, et encore, seulement quand les migrants ne font pas l’objet d’un refoulement ou que l’on ne découvre pas seule l’épave de leur bateau.
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