Le 28 juin 2012, dans un entretien au Monde, le nouveau ministre de l'intérieur estimait que "la politique de Nicolas Sarkozy a été marquée par des coups de menton et par l'idée que l'immigré était responsable des problèmes des Français".
Parallèlement, il annonçait qu'il "n'y [aurait] pas de régularisation massive des sans-papiers" car pour lui, "être de gauche, ce n'est pas régulariser tout le monde et se retrouver dans une impasse". Tout le programme du ministre en matière d'immigration se trouvait contenu dans cette réponse en deux temps.