Depuis la fermeture de la frontière avec le Mali, le 14 janvier 2013,
des milliers de Maliens ne peuvent plus quitter l'Algérie et risquent de
se retrouver en situation irrégulière.
"Je suis pressée de rentrer, je n'ai pas envie de craquer dans la rue", lâche Fatimatou dans un soupir. A Haï Khemisti [ville de la région d'Oran], cette Malienne de 28 ans donne le dos au tribunal d'Oran et hèle les taxis qui passent à toute vitesse. Son mari vient d'être inculpé pour trafic de faux billets. Il n'a pas eu droit à un avocat commis d'office comme le prévoit la loi, mais la sentence est quand même tombée : six mois de prison ferme.
"Je suis pressée de rentrer, je n'ai pas envie de craquer dans la rue", lâche Fatimatou dans un soupir. A Haï Khemisti [ville de la région d'Oran], cette Malienne de 28 ans donne le dos au tribunal d'Oran et hèle les taxis qui passent à toute vitesse. Son mari vient d'être inculpé pour trafic de faux billets. Il n'a pas eu droit à un avocat commis d'office comme le prévoit la loi, mais la sentence est quand même tombée : six mois de prison ferme.
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