[Photo appartenant au même article – copyright telquel-online.com, 21/11/2012 –
Image TNIOUNI]
21.11.2012. “L’affaire Camara Laye”, du nom d’un jeune immigré guinéen
poursuivi pour son engagement dans la lutte pour les droits de tous les
migrants, a suscité l’indignation et la solidarité. Désormais, les Subsahariens
ne tolèrent plus le sort qui leur est réservé et passent à l’offensive.
“Nous avons l’impression que le but de ce procès est de lui retirer son
titre de séjour et de le rendre plus vulnérable”, nous dit Me Lemseguem à
propos de son client, Camara Laye. En quelques semaines, ce dernier est devenu
le symbole de la répression à l’encontre des migrants. Les associations sont
nombreuses à se mobiliser pour lui, les pétitions circulent, les groupes de
soutien sur Facebook pullulent.
Camara Laye, 28 printemps, est d’origine guinéenne et suit des cours à
l'Institut de formation des agents de développement (IFAD) de Rabat. Arrivé au
Maroc en 2004, il s’abrite dans un premier temps dans la forêt de Ben Younech,
près de Mélilia.
Depuis ces bois, le jeune homme plutôt timide et effacé vit de près les tragiques évènements de 2005 lorsque des centaines de migrants tentent de franchir en force les barrières de sécurité bloquant l’accès à l’Europe. Il est alors refoulé à la frontière algérienne avec d’autres migrants, avant de revenir au Maroc et rejoindre le Conseil des migrants subsahariens au Maroc (CMSM), né à la suite des évènements, dont il devient un militant très en vue, puis le coordinateur.
Depuis ces bois, le jeune homme plutôt timide et effacé vit de près les tragiques évènements de 2005 lorsque des centaines de migrants tentent de franchir en force les barrières de sécurité bloquant l’accès à l’Europe. Il est alors refoulé à la frontière algérienne avec d’autres migrants, avant de revenir au Maroc et rejoindre le Conseil des migrants subsahariens au Maroc (CMSM), né à la suite des évènements, dont il devient un militant très en vue, puis le coordinateur.
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