26.11.2012. Il y a quelques mois, la frontière longue de 200 km qui sépare
la Grèce de la Turquie était la plus grande faille dans l’enceinte de la «
forteresse européenne ». C’était le point d’entrée dans l’Union européenne (UE)
de la majorité des migrants sans papiers.
Des centaines de personnes se rassemblaient chaque nuit sur les rives du
fleuve Évros, qui sépare les deux pays, pour être entassées sur des canots
pneumatiques par des passeurs qui les poussaient sur l’eau. Lorsqu’ils
atteignaient l’autre rive, ils étaient en Europe. Selon Georgios Salamagas,
chef de la direction de la police d’Orestiada, une ville de la région grecque
d’Évros, entre début 2010 et août 2012, au moins 87 000 migrants y sont
parvenus.
« Depuis
2010, notre région avait un problème avec l’immigration clandestine », a-t-il
dit à IRIN. « Les chiffres étaient astronomiques [...] Nous vivions dans une
situation de crise humanitaire permanente. »
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