[Photo du meme article - copyright La Cité, 21/09/2012 - Photo Alberto Campi]
Considérée comme une passoire, la frontière entre la Grèce et la Turquie sera verrouillée sur un tracé de 12,5 kilomètres. Retour sur les paradoxes du durcissement de la surveillance des flux vers l’Europe.
21.09.2012. C’est en 2011 que la nouvelle a commencé à se propager: la Grèce entamait les travaux pour la construction d’un mur dans la partie nord de la frontière terrestre qu’elle partage avec la Turquie. Lorsqu’il sera terminé, probablement cet automne, il sera long de 12,5 kilomètres et haut de 3 mètres, sur une frontière de plus de 180 kilomètres.
21.09.2012. C’est en 2011 que la nouvelle a commencé à se propager: la Grèce entamait les travaux pour la construction d’un mur dans la partie nord de la frontière terrestre qu’elle partage avec la Turquie. Lorsqu’il sera terminé, probablement cet automne, il sera long de 12,5 kilomètres et haut de 3 mètres, sur une frontière de plus de 180 kilomètres.
A vec cette construction, les autorités grecques entendent contrôler le flux de migrants, toujours plus enclins à traverser cette région pour rejoindre l’espace Schengen. Alors qu’ils étaient près de 40 000 en 2009, ils ont été très exactement 57 025, deux ans plus tard, à franchir cette ligne, selon l’Annual Risk Analysis établie par l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex) en 20122. Avec 40% du total des passages, cette fontière est la plus prisée par les migrants. Les
plus nombreux sont les Afghans, suivis par les Pakistanais et les Bangladeshi, selon le rapport de l’agence Frontex.
Le mur, qui se situera sur la commune d’Orestiada, une ville de 40 000 habitants, a été surtout conçu pour stopper ce que Giorgos Salamangas, chef de la police locale, définit comme une «attaque massive de la part des trafiquants et des immigrés». Il sera érigé là où le fleuve Evros fait une incursion en territoire turc et où se compte le plus grand nombre d’entrées de migrants.
Lire la suite
Voire le blog des auters de l'article sur le sujet
Le mur, qui se situera sur la commune d’Orestiada, une ville de 40 000 habitants, a été surtout conçu pour stopper ce que Giorgos Salamangas, chef de la police locale, définit comme une «attaque massive de la part des trafiquants et des immigrés». Il sera érigé là où le fleuve Evros fait une incursion en territoire turc et où se compte le plus grand nombre d’entrées de migrants.
Lire la suite
Voire le blog des auters de l'article sur le sujet