Trois ans après l’entrée en
vigueur de la loi n° 09-01 du 25 février 2009 relative à la criminalisation de la
Harga (l’article 175 Bis 01 du code pénal), l’heure est au rendez-vous
pour tirer les premières conclusions, étudier l’impact juridique voire même
humain de ce choix longtemps controversé.
Depuis 2005, ce phénomène prend
une ampleur sans précédent ou le nombre
des candidats à cette traversée interdite « aux yeux des dirigeants des
deux rives » enregistrent des chiffres inquiétants. Depuis, des centaines d’embarcations quittent chaque
année le pays (en possession de 200 Milliard de dollars de réserve en change) à la recherche d’une vie plus
décente sous des cieux plus clément.
Après un long débat au tour de ce phénomène,
la vision du législateur Algérien abouti au choix le plus tyrannique, consistant
à criminaliser catégoriquement El Harga,
a cela s’ajoute la promulgation (simultanée) de la loi 08 -11 relative aux
conditions d’entrée, de séjour et de circulation des étrangers en Algérie. Venant ainsi remplacer l’ordonnance n°66-211 du 21 juillet 1966 relative
à la situation des étrangers en Algérie.
Quel a été le mobile réel de toutes ces
promulgations ?